Fascinée par les endroits abandonnés, la photographe Sarah Poirier dévoile dans Artefact des clichés réalisés dans la ville de Pripyat, désertée au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en 1986. Elle souhaitait partager ce qu’elle a vu, ressenti et immortalisé dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. Alors que nous valorisons souvent le beau, la photographe voulait plutôt présenter l’oublié, le différent, l’extraordinaire, le vieux et le brisé. Elle souhaite rappeler le drame humain derrière le drame écologique, et ainsi contribuer à la mémoire collective afin d’éviter de reproduire les mêmes erreurs.